Menée de deux buts à la 75e minute, la Suisse a déjoué toutes les statistiques contre la France. Jamais une équipe dans cette situation n’avait remporté un match à élimination de l’Euro, d’après une analyse de la RTS, qui a passé au crible les 83 rencontres de phase finale disputées depuis 1960.
Celui qui marque en premier gagne le plus souvent. Cette idée se vérifie, toujours d’après notre analyse des phases finales de l’Euro. L’équipe menant d’un but à la 32e minute l’emporte quatre fois sur cinq.
Attention toutefois à ne pas précipiter les choses: les 6 formations qui ont ouvert le score dans les cinq premières minutes se sont finalement inclinées. Toutefois, passé le quart d’heure de jeu, l’équipe en tête dispose déjà d’un avantage substantiel.
Le spectre des prolongations perceptible dès la mi-temps
Mais les verrous défensifs ne sautent pas toujours si rapidement. Une courte majorité des duels se termine dans le temps réglementaire. Si aucun camp n’a pris le dessus à la mi-temps, plus de la moitié des rencontres débouchent sur des prolongations. Près d’un tiers iront même aux tirs au but.
Les quarts de finale débutent ce vendredi. Grâce à notre calculateur basé sur les scénarios observés lors des phases finales de l’Euro, vous pouvez évaluer en temps réel les chances de votre équipe préférée. Sans perdre de vue que les statistiques ne décident pas de l’issue d’un match, comme l’a rappelé la victoire de la Suisse contre la France, acquise dans des circonstances inédites.
Tybalt Félix, Valentin Tombez
