La sélection de Vladimir Petkovic n’aurait peut-être pas pu rêver d’un meilleur écrin que le stade de l’ancienne Cité impériale pour exorciser un peu plus ses vieux démons. C’est là qu’elle avait subi la loi de la Suède (1-0, sur un but de Forsberg à la 66e) en 8es de finale de la Coupe du monde 2018.
L’équipe de Suisse était alors totalement passée au travers, subissant un 5e échec consécutif à ce stade de la compétition dans un grand événement. Mais ce plafond de verre a été brisé lundi à Bucarest, où Yann Sommer a envoyé la Suisse au septième ciel en détournant le penalty de Kylian Mbappé.
« Nous devons poursuivre notre route »
Cet exploit ne doit pas rester sans lendemain. Vladimir Petkovic et ses joueurs doivent l’avoir savouré, mais doivent aussi l’avoir très vite rangé dans l’armoire à souvenirs. Car, il ne faut pas l’oublier, ils n’ont rien gagné en s’offrant le scalp des champions du monde, si ce n’est le coeur de nombreux nouveaux supporters.
« Nous savons que nous devons poursuivre notre route », pour offrir à la Suisse la 1re demi-finale de son histoire dans une Coupe du monde ou un Euro. « Toute l’euphorie qui règne dans le pays depuis la victoire contre la France ne vaudra rien si nous perdons le prochain match », glisse ainsi Remo Freuler.
ats/jfk